La sécurité reste la priorité absolue pour tout cycliste, qu'il s'agisse de trajets quotidiens à Paris, de vélotaf matinal via Montrouge ou de longues balades autour de Versailles, Saint-Cloud ou Fontainebleau. Le casque est donc indispensable : c’est l’équipement qui peut prévenir des blessures graves et protéger votre santé en cas de chute. Comment fonctionne un casque vélo et quels critères prendre en compte pour bien le choisir ? On vous explique tout.
Sommaire :
Pourquoi porter un casque vélo
Types de construction des casques vélo
Certification des casques vélo
Types des casques vélo
Comment choisir son casque vélo
Taille du casque vélo
Conclusion
Pourquoi porter un casque vélo
Même en ville, un cycliste roule généralement entre 15 et 25 km/h, et la vitesse peut grimper bien plus sur une piste de descente. À ce rythme-là, un impact à la tête peut entraîner des conséquences graves voire mortelles. Un casque fiable réduit considérablement l’intensité du choc et limite les risques de blessures graves. Il absorbe l'énergie de l'impact et la répartit sur l'ensemble de la surface, diminuant ainsi la pression sur la tête et la colonne vertébrale. Les traces visibles sur un casque après une chute montrent clairement que cet investissement en valait largement la peine.
Types de construction des casques vélo

La base d’un casque est une mousse légère à absorption d’impact, recouverte d’une coque extérieure en plastique. La coque diffuse l’énergie du choc sur une plus grande surface, tandis que la mousse se déforme et amortit l’impulsion en limitant sa transmission à la tête. Deux constructions dominent : In-Mold et Hardshell.
Casques In-Mold
Dans une construction In-Mold, la coque plastique est directement fusionnée avec la mousse sous haute pression. La coque extérieure étant plus fine, le casque est nettement plus léger qu’un modèle Hardshell. Autre avantage : en cas de choc, la déformation est bien visible, ce qui permet d’évaluer l'intensité de l’impact que le casque a absorbé à votre place.
Le casque In-Mold offre également une excellente ventilation grâce à ses nombreux points de ventilation : parfait l’été, et facile à équilibrer l’hiver avec un bandana ou un sous-casque en polaire. Sa polyvalence en fait le choix le plus courant chez les cyclistes urbains, routiers et VTTistes en France.
Casques Hardshell
Dans une construction Hardshell, la mousse amortissante est recouverte d'une coque rigide en plastique ABS. Ce type de casque est robuste, durable et garde longtemps son bel aspect extérieur. Cependant, il est plus lourd et peut masquer les dommages internes après un impact. Les casques Hardshell sont particulièrement appréciés dans les pratiques plus agressives du VTT et du BMX.
Certification des casques vélo
En France, tous les casques vélo doivent répondre à la norme de sécurité EN 1078. Une autre norme, plus rare, NTA 8776, concerne les casques pour les VAE rapides capables d'atteindre 45 km/h.

Pour obtenir cette certification, les casques sont testés sour des charges simulant des chutes à vélo. En laboratoire, on vérifie la résistance de la construction et la capacité d'absorption des chocs. Acheter un casque chez Routes and Roads garantit qu'il est certifié.
Technologies de protection supplémentaires
Un choc tangentiel peut être aussi dangereux qu’un impact direct. C’est pourquoi de nombreuses marques intègrent des systèmes de protection supplémentaires comme le MIPS, inspiré de la protection naturelle du cerveau. Une fine couche MIPS, placée entre le casque et la doublure, permet un léger mouvement du casque lors d’un impact, et vise à réduire la force rotationnelle transmise à la tête. La technologie est désormais présente sur la plupart des casques sportifs.
Chaque discipline cycliste ayant ses spécificités en termes de confort et de maintien, le choix du casque doit se faire selon votre style de pratique.
Types des casques vélo
On classe les casques par pratique et par conception. Les catégories les plus répandues regroupent les modèles route, VTT, gravel et vélotaf. Cela dit, rien n'empêche de rouler en full-face en ville si ce casque vous est confortable. C'est pourquoi nous allons aborder la manière la plus évidente de distinguer les casques : leurs types de conception.
Casques ouverts
Ce sont des modèles légers et bien ventilés, adaptés à la route, à la ville, au gravel ou au VTT. Les différences se jouent sur la forme, la présence d’une visière ou non, et la robustesse des éléments. Les casques route sont plus arrondis et sans visière ; les modèles VTT ont une visière rigide amovible ; les versions randonnée offrent des aérations plus petites et une visière plus longue et résistante.
Casques Hardshell
Ils reprennent la construction Hardshell évoquée plus haut. Leur forme est plus ronde et le système de ventilation est caché. Ils sont pensés pour les pratiques des figures et des tricks : dirt, skate parks, BMX, street… mais restent parfaitement adaptés au vélotaf.
Il ne faut jamais oublier qu’un impact fort peut endommager la mousse interne sans laisser de trace visible sur la coque. Après une chute avec un choc sérieux, il vaut mieux le remplacer.
Casques Full-Face
Ces casques rappellent les modèles d'enduro moto, mais sont plus légers et mieux ventilés. Ils offrent une protection intégrale de la mâchoire et sont parfaits pour les disciplines de descente extrêmes et les gros sauts. Ils sont indispensables en downhill, freeride, enduro, 4X ou sur les pumptracks techniques.
Comment choisir son casque vélo
En région parisienne, les styles de pratique sont très variés : balades tranquilles le long des boulevards, sorties rapides vers Versailles, parcours forestiers à Meudon ou Montmorency, ou encore pistes BMX à Saint-Denis ou Nanterre. Le casque doit donc correspondre à votre pratique et à votre niveau d'activité.
Pour la ville et les trajets quotidiens
Pour circuler dans Paris et sa proche banlieue — de Boulogne à Montreuil — les casques ouverts légers ou les modèles hardshell stylés sont parfaits.

Le casque ouvert offre la meilleure ventilation, idéale par temps chaud ou pour le vélotaf. Le hardshell est un peu plus lourd mais protège très bien à faible et moyenne vitesse et s’intègre parfaitement au style urbain, beaucoup l'adoptent justement pour son look.
Pour les trails et les sorties nature
Autour de Meudon, Saint-Cloud ou en forêt de Montmorency, le terrain est irrégulier, ponctué de racines, branches et descentes rapides. Un casque In-Mold léger, ouvert, avec visière rigide, est donc l’option la plus adaptée. Il protège mieux le visage des branches, reste stable lors des sauts et des vibrations et assure une bonne ventilation en montée.
Pour le dirt, les skateparks de Saint-Denis ou La Défense, ou le street, le hardshell rigide reste le meilleur choix : il résiste très bien aux impacts contre les rampes ou le béton et assure un maintien très sûr de la tête lors des rotations. Malgré une ventilation plus faible, ce type de casque reste le standard de sécurité dans ces disciplines.
Pour le downhill, le freeride et l'enduro
Si vous pratiquez à Les Gets, Morzine, aux Deux Alpes ou sur les spots DH locaux, le casque full-face est un must.
Taille du casque vélo
Une bonne taille se vérifie uniquement à l'essayage. Mesurez votre tour de tête : votre taille doit se situer au milieu de la plage de réglage du casque. Évitez de choisir une taille trop petite : le casque risquerait de comprimer la tête après plusieurs heures à vélo. Secouez la tête, penchez-vous : un casque bien ajusté reste stable, bien droit sur la tête, sans serrer ni basculer.
Conclusion
Vous connaissez désormais les critères essentiels pour bien choisir votre casque vélo. Un bon essayage et les conseils des experts de Routes and Roads vous aideront à trouver le modèle le plus confortable. Faites-vous plaisir en choisissant votre équipement !